LA NAISSANCE DU CHEIKH AL ISLAM

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Le Cheikh est né de deux parents croyants, nobles, vertueux, endurants, et cultivant la crainte. Sa mère Astou JANQAA, fille de Ibrahim est d’une lignée noble. Son père, AL Hadji ‘Abdallâhi Niasse, fils de Bakari, fils de Muhammadu AL Amîn, fils de Samba fils de Ridâ détenait un immense savoir et maîtrisait le Coran dont il fut un éminent exégète. Il s’est occupé seul de l’éducation de tous ses enfants, triomphant ainsi sur la volonté des autorités coloniales d’enseigner le français aux fils de marabouts afin de les bouter hors de la culture islamique. Cheikh Ibrahim fut sans conteste le plus illustre d’eux , lui qui naquit un jeudi après (‘Asr), le 15 du mois de Rajab en l’an 1320 après l’hégire du Prophète (SAW), soit en 1901 après la naissance de ‘Issâ (AS), dans un village dénommé Taïba niassène localité fondée par son père. 
Taïba 1 (qui signifie ce qui est pur) est sémantiquement et physiquement auréolé d’un halo de pureté dont les senteurs exhalées font prendre à l’âme qui la hume son essor vers la nue de la perfection. La pureté de TaÏba lui est-elle intrinsèque? Son épicentre est-elle l’être des ascendants de Baye qui l’on incarné dans toute sa splendeur? Ou sa pureté est-elle l’empreinte de celle du Cheikh Al Islam? Quelque soit l’origine de la pureté de la localité, le voyage vers Taïba est le symbole de l’élan vers la pureté intérieure dont le terme est la parfaite illumination.

source:www.houda.sn

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