{5} Une personne a interrogé Seïdina Cheikh (RTA) sur le fait que dans Salât Fatihi il n’y a pas la
formule – la paix- (salam).
Seïdina Cheikh (RTA) a répondu :
« Quant à votre question sur Salât Fatihi, sachez qu’elle provient de l’invisible sous cette forme,
et tout ce qui vient de l’invisible sa perfection est confirmée, elle sort des règles connues car elle
ne provient pas d’une composition écrite. Il y a des formules de prières qui proviennent du
Prophète(SAW) et qui ne contiennent pas la formule Salam et ce sont des formules prophétiques
qui sont utilisées pour l’adoration. »
{6} Seïdina Ahmed Tidjani RTA a dit :
« Salât Fatihi est un acte Divin (c’est-à-dire une grâce Divine) qui ne laisse pas de place à la
raison humaine. S’il y avait 100.000 communautés, et que chacune soit composée de 100.000
tribus et que chaque tribu soit composée de 100.000 hommes et que, chacun de ces hommes
vive 100.000 ans et récitent chaque jour 100.000 prières sur le prophète autre que Salât Fatihi, et
qu’on rassemble toute la récompense de ces communautés durant toute cette période, ils n’arriveraient pas à la récompense de l’évocation d’une seule Salât Fatihi. Ne la dément pas et ne la critique pas car la grâce est détenue par Allah et II la donne à qui II veut, et Sa grâce sort du cercle des normes et il te suffit Sa parole qui dit : « Et II crée ce que vous ne savez pas. » (S 16, V8)
{7} J’ai demandé à Seïdina Ahmed Tidjani(RTA):
« Est-ce que le Prophète(SAW)était au courant de cette grâce des derniers temps, à son
époque ? »
II (RTA) a dit :
« Oui, le Prophète (SAW) était au courant. »
Je lui dis :
« Pourquoi ne l’a-t-il (SAW) pas dit à ses compagnons (RTA) sachant ce qu’elle contient
comme bien qui n’en finit pas ? »
II(RTA) a dit :
« Deux choses l’en ont empêché, la première est qu’il (SAW) savait que cela devait arriver dans
les derniers temps et que celui qui devait la recevoir n’apparaîtrait pas à son époque. La seconde
est que s’Il (SAW) leur avait parlé de cette grâce immense obtenue avec si peu d’œuvre,
ils auraient insisté pour la connaître vu leur intense recherche du bien, or elle ne devait
pas apparaître à leur époque, c’est pour cela qu’Il (SAW) ne leur en a pas parlé. Un autre point en
dehors de ce qui a précédé : Allah connaissant la faiblesse des gens de cette époque et le chaos et
la corruption dans laquelle ils se trouveraient.
II leur fit miséricorde et leur fit don de biens
immenses en échange d’œuvres faciles, il réserve Sa Miséricorde à qui II veut au moment où II
veut. Et II ne faut pas dire que ce dont le Prophète (SAW) nous a informé étant mort n’est pas
comme ce dont Il (SAW) nous a informé étant vivant car ces deux choses sont en vérité
similaires dans l’ensemble de ce dont nous a informé le Prophète (SAW) à part que ce dont
Il (SAW) informe aux communs est alors pour le commun et ce dont il informe ces particuliers est
pour ces particuliers, sauf en ce qui concerne les actes obligatoires qui sont inchangés et restent
inchangés pour tous, comme l’exemple du hadith où le Prophète (SAW) répond quand on lui
demande « quelle œuvre est la meilleure ? » Il (SAW) dit :
« La prière faîte en sa première heure. »