Sagesse du jour : Sagesse du jour: LES QUALITES DU PROPHETE SEYDINA MOUHAMMAD SAW AMIROUL ANBIYA (Partie 1)

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Introduction aux qualités du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a le plus parfait et et le plus noble caractère parmi ses créatures
Il (تعالى) a dit: {Et certes tu es marqué d’une noblesse de caractère immense.} (68/4)
De même, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Mon Seigneur m’a éduqué et l’a (donc) fait de bonne manière ».
Il (صلى الله عليه و سلم) a dit aussi : « J’ai été envoyé pour parfaire les nobles caractères ».
Il doit donc être pris comme exemple dans Ses qualités
Il a dit aussi {Il y a pour vous en l’Envoyé d’Allah un exemple excellent …} (33/21)
Le savoir-vivre du Prophète
(صلى الله عليه و سلم)
Il ne suivait, ni ne fixait les choses du regard pesant. Le coup d’œil rapide était chez lui le plus courant et son regard vers le sol était plus long que celui vers le ciel.
Quand il marchait avec ses compagnons, il ne les devançait pas et saluait le premier, celui qu’il rencontrait.
Il parlait avec le « summum du langage » (*). Sa parole était distincte, sans verbiage ni brièveté, selon le besoin. Car cela fait partie de la sagesse. (Et car) il disait : « Parmi la bonne façon qu’a la personne de pratiquer l’islam, il est pour elle de laisser ce qu’il ne la regarde pas ». Il disait aussi : « Celui qui croit en Allah et au Jour Dernier, qu’il dise du bien ou qu’il se taise ».
Il articulait bien ses mots pour se faire entendre et comprendre. Il ne parlait pas inutilement et avait de longs silences.
Il était souvent sujet à la tristesse et constamment dans la réflexion. Facilement abordable, ni hautain ni banal. Il exaltait le bienfait, si minime soit-il, sans critique ni flatterie.
Le manque d’un avantage matériel ne le met pas en colère. Par contre, lorsqu’il s’agit de la vérité et du droit, sa colère est indomptable et il devient intransigeant jusqu’à la victoire. Mais, pour sa propre personne, il ne s’emportait, ni ne se vengeait.
S’il se fâchait, il se détournait, et s’il se réjouissait, il abaissait le regard. Le plus souvent son rire était un sourire, laissant voir des dents blanches comme neige.
Quand il parlait ou saluait ou demandait la permission d’entrer, il le répétait trois fois, pour être mieux entendu et compris. Le devoir qu’il avait de transmettre la religion, l’incitait à le faire.
Il s’associait à la discussion courante avec ses compagnons. S’ils discutaient des choses de la vie, de la vie dernière, de nourriture ou de boisson, il le faisait avec eux.
En s’asseyant, il dressait les genoux et les entourait des mains. Et s’il s’asseyait pour manger, il dressait la jambe droite et s’asseyait sur la gauche.
Il ne critiquait jamais une nourriture qu’on lui présentait. Si elle lui plaisait, il en mangeait, autrement il la laissait.
(*) « summum du langage » : [jawâmi’ al-kalim] : donner en peu de mots la plus grande utilité par la richesse des significations, la facilité à être compris, la maîtrise de la langue…
La noblesse de caractère du Prophète
(صلى الله عليه و سلم)
Dans le hadith authentique, on cite : « Les plus nobles en caractère parmi les croyants sont les plus accomplis dans la foi ».
« Parmi ceux que j’aime le plus parmi vous et qui seront les plus rapprochés de moi le jour de la résurrection, sont ceux qui ont les nobles caractères ».
« Qu’est-ce que la piété », lui demanda-t-on ? « C’est le bon caractère », répondit-il.
On l’interrogea aussi sur les actions les plus méritoires. Il dit : « La noblesse de caractère ».
De ce fait, avoir un bon caractère vaut mieux que posséder or et argent. La voie pour cela est de prendre exemple de l’Apôtre, grâce et salut sur Lui.
La générosité du Prophète
(صلى الله عليه و سلم)
Sa générosité était proverbiale. Jamais il ne refusait de donner ce qu’on lui demandait, s’il le possédait.
Un homme le voyant porter un habit, le lui demanda. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) rentra chez lui, l’ôta et le lui remit.
D’après Jaber ben ‘AbdAllah (رضي الله عنه) : « L’Envoyé d’Allah n’a jamais répondu par non à une demande ». (al-Boukhâri, Mouslim)
Anas Ben Malik dit quant à lui : « Jamais l’Envoyé d’Allah n’a été sollicité de donner une chose dans (l’intérêt) de l’islam qu’il ne l’ait octroyée ».
Un homme lui demanda (quelque chose). Il lui donna alors un troupeau de moutons entre deux montagnes. L’homme revint auprès des siens et leur dit : « O gens ! Entrez dans l’islam, car Mohamed fait des dons de celui qui ne craint pas le besoin ».
Ainsi, il arrivait qu’un homme vint au Prophète (صلى الله عليه و سلم) ne recherchant qu’un bien terrestre, mais le soir venu, sa religion lui était plus chère que toute la terre et ce qu’elle contient.
Interrogé sur la libéralité du Prophète (صلى الله عليه و سلم), Ibn ‘Abbâs (رضي الله عنهما) répondit : « Le Prophète d’Allah était le plus généreux des hommes, particulièrement au mois de Ramadân, lorsque le rencontrait l’Ange Gabriel avec la révélation et lui enseignait le Coran. Sa générosité était ininterrompue comme le souffle continu du vent bénéfique ». (al-Boukhâri et Mouslim)
On lui apporta une somme de quatre vingt dix mille dirhams qu’on versa sur une natte. Il se mit à la partager et aucun solliciteur ne fut exclu jusqu’à qu’il en eût fini.
Il donna à al-‘Abbâs (رضي الله عنه) en or ce qu’il ne puit porter.
A Mou’awwad ben ‘Afrâ, qui lui dit don de dattes et de courges, il remplit la main en bijoux et en or.
Un homme vint lui demander l’aumône.

  • « Je n’ai rien avec moi, lui répondit-il, mais va acheter à crédit à mon nom et s’il nous vient quelque chose, nous le rembourserons ».
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