Sagesse du jour: LES QUALITES DU PROPHETE SEYDINA MOUHAMMAD SAW AMIROUL ANBIYA (Partie 2)

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La magnanimité du Prophète
(صلى الله عليه و سلم)
Il s’agit de la maîtrise de soi au point de ne rien montrer en paroles ou en actes, de désagréable, au moment de la colère.
Lorsque le Prophète (صلى الله عليه و سلم) fut blessé à la bataille d’Ouhoud et que la maille de son casque s’enfonçait dans sa chair, il dit : « Seigneur, pardonne à mon peuple, car ils ne savent pas ». C’est là le haut degré de magnanimité et de patience.
Quand Dhou elKhoweyçira lui dit : « Sois équitable, car ce partage n’est pas fait en vu d’Allah!  »
Il fit alors preuve de patience à son égard et lui dit : « Qui donc sera équitable si je ne le suis pas ? « . Il ne le punit pas, ni permit à ses compagnons de le faire.
Un bédouin le tira brutalement par son habit, en lui laissant des traces au cou et lui dit : « Charge mes deux chameaux que voici, du bien d’Allah que tu as. Tu n’auras pas chargé alors de ton bien ou du bien de ton père ! »
Il fut magnanime à son égard et lui répondit uniquement : « Le bien est le bien d’Allah et je suis son adorateur. Et il peut être demandé réparation, ô bédouin, de ce que tu m’as fait ».
« Non, (il n’en sera rien) » dit l’homme ».
« Pourquoi », reprit le Prophète (صلى الله عليه و سلم)
« Parce que tu ne rends pas le mal par le mal » répondit-il !
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) rit et ordonna de lui charger un chameau d’orge et l’autre de dattes.
On n’a jamais rapporté que le Prophète (saw) s’est vengé pour un outrage personnel, ou battu un domestique ou une femme. A ce sujet, ‘Aicha (رضي الله عنها) dit : « Je n’ai jamais vu l’Envoyé d’Allah (saw) faire front pour réparer une injustice contre lui-même, sauf pour une transgression envers Allah. Et jamais, il ne leva la main sur quelqu’un, sauf au combat dans la voie d’Allah. Il n’a jamais frappé de domestique ni de femme ».
Zeyd ben Sa’na, un savant juif de Médine vint au Prophète (صلى الله عليه و سلم) exiger sa créance. Il lui tira l’habit de son épaule, le prit au col brutalement et lui dit avec dureté :
« Vous, les Beni ‘AbdelMottalib, vous atermoyez vos dettes ! » ‘Omar (رضي الله عنه) alors, le réprimanda et durcit le ton. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) sourit et lui dit : « Moi et lui, nous avions plus besoin d’autre chose de ta part, ô ‘Omar : que tu me recommandes de bien régler ma dette, et que tu lui recommandes de réclamer son dû de bonne façon ». Puis il ajouta : « Il reste (en fait) au terme (de la dette) trois (jours) ». Et il ordonna à ‘Omar de le payer et de lui donner en plus vingt mesures  » çâ « , pour l’avoir effrayé.
Ce fut la cause de l’entrée à l’islam de cet homme qui disait : « Il ne manquait aucun signe parmi les signes de la prophétie de Mohamed (صلى الله عليه و سلم), que je ne reconnus, sauf deux : sa magnanimité prime sa colère et le surplus d’emportement aveugle ne fait qu’ajouter à sa magnanimité. Ainsi, je l’éprouvai avec cette histoire « de dette » ». Et il le trouva alors, tel que décrit (dans les anciens livres)
La clémence du Prophète
(صلى الله عليه و سلم)
C’est la renonciation à la réparation d’une offense subie par soi-même alors qu’on a le droit et le pouvoir de le faire.
‘Aicha (رضي الله عنها) dit : « l’Envoyé d’Allah (صلى الله عليه و سلم) ne fut placé devant deux possibilités sans qu’il ne choisisse la plus simple, tant qu’elle n’était pas un pêché. Si c’était un pêché, il en était le plus éloigné. Il n’a pas tiré vengeance pour lui-même, sauf s’il s’agissait d’une transgression à l’égard d’Allah, le Très Haut. Il le faisait alors en vu d’Allah ».
Lors d’une expédition , alors que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) faisait la sieste seul, à l’ombre d’un arbre, Ghawrath ben Hârith vint pour le tuer, jusqu’à ce qu’il le vit debout devant lui, l’épée dégainée.
« Qui peut te sauver de moi, lui dit l’homme ? »
« Allah », lui répondit le Prophète (صلى الله عليه و سلم).
L’épée tomba soudain de la main de l’agresseur. Alors l’Envoyé d’Allah (صلى الله عليه و سلم) s’en saisit et lui dit: « Qui peut te sauver ? »
« Sois le meilleur redresseur », lui dit Ghawrath. L’Apôtre lui accorda son pardon et le laissa partir. L’homme retourna auprès des siens. « Je reviens de chez le meilleur des hommes », leur dit-il !
Lors de l’entrée de la mosquée sacrée, au matin de la Victoire, il trouva les grands personnages de Qoreych, têtes basses, attendant la sentence de l’Envoyé d’Allah (صلى الله عليه و سلم), victorieux sur eux. Il dit alors :
« Peuple de Qoreych ! Qu’attendez-vous que je fasse avec vous ? »
« Un frère généreux, fils d’un frère généreux », répondirent-ils !
« Allez, vous êtes libres », dit-il alors ! Ainsi, il leur pardonna, après tous les torts qu’ils lui firent subir ainsi qu’à ses compagnons. Il n’a ni réprimandé, ni battu, ni tué.
Labid ben al-A’çam le juif, pratiqua contre lui une sorcellerie. La révélation descendit à ce sujet (l’informant). Il lui pardonna et ne le poursuivit pas. Il n’est même pas rapporté qu’il le blâma de quelque blâme que ce fût.
Sur le chemin de Médine, lors de son retour de Taboûk, les hypocrites complotèrent contre sa vie. Il le sut. On lui suggéra, alors contre eux (des sanctions). Cependant, il leur pardonna et dit : « On n’aura pas à dire que Mohamed tue (ce qui paraît pour les infidèles être) ses compagnons ! »
Un homme vint pour attenter à sa vie et fut découvert. Ses compagnons dirent :  » Il est venu pour te tuer !  » L’homme trembla de peur.
« N’aie rien à craindre, n’aie rien à craindre, lui dit-il. Et si même tu l’avais voulu, tu n’aurais pu m’atteindre ». En effet, Allah l’informa qu’il était protégé contre les hommes. Il lui pardonna, alors que celui-ci avait voulu le tuer. Bénédiction et salut de Dieu soient sur lui, sa famille et ses compagnons.

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