Sagesse du jour: Les gens qui réfutent les Soufis ne connaissent pas leur état.

0

Les gens qui réfutent les Soufis ne connaissent pas leur état. Mais il y a Soufi et Soufi et il y a des critères à respecter pour celui qui appelle à aller vers Allah. Comme le disait Cheikh Al Islam Elhadj Ibrahim Niass (رضي الله عنه) : « Choisit un maître discipliné, et ayant une connaissance complète de la voie et la gentillesse de transmettre son savoir ».

« Wa as-hab murabbiyan nassouhan aaliman kaamila Irfâani »

Il ne faut pas choisir quelqu’un qui dit : je suis fils de tel, mon père n’est plus là c’est moi qui y suis aujourd’hui ! Il n’a rien et il n’est rien, son père n’est rien et n’a rien. C’est que les gens avaient senti Dieu en son père c’est tout ! Il faut donc savoir nager avant d’apprendre aux autres à nager.

Ceux qui réfutent les Soufis ne les connaissent pas. S’ils les connaissaient, ils ne les auraient pas réfutés ! La raison principale c’est qu’ils prétendent que les Soufis négligent leur prière. Or, existe-t-il un vrai Soufi qui néglige sa prière ou qui ne respecte pas les prescriptions d’Allah سبحانه وتعالى, comme le disent les calomniateurs ? Que non !! Ce n’est que par ignorance que ces allégations sont portées sur les Soufis.

Un Soufi s’était vu rendre visite par une dame de son voisinage, en présence d’un de ses disciples. Tout le monde savait que cette dame n’était pas une personne de bien.
Lorsque la femme se présenta devant le Soufi, ce dernier envoya son disciple faire une course. Entre-temps, la visiteuse prit congé du maître après avoir accomplit l’objet de sa visite et après que le maître eut prié pour elle. Puis, le maître appela sa propre femme.

A son retour de sa course, le disciple entendit son maître s’entretenir avec une femme qui riait. Il crût que c’était toujours la visiteuse et se dit : Ah, le maître est donc un noceur, un coureur ! Comment peut-il avoir de telles conversations avec cette dame ! Il voulut partir puis le maître le rappela et lui dit : « Entre ! » Il entra et vit la femme de son maître à sa grande stupéfaction. Le maître lui dit : « Si je t’avais laissé partir, tu étais perdu car ce que tu pensais n’étais pas vrai »

Un indigent est venu demander l’aumône à Cheikh Mohamed Hafidh (رضي الله عنه). Celui- ci répondit : « Aujourd’hui je n’ai rien !» Au moment où l’indigent prenait congé, le Cheikh le rappela. Il demanda alors à l’assistance de faire un geste pour l’indigent. Celle-ci s’exécuta et rassembla une contribution qui fut remise à l’indigent. Lorsque l’indigent sorti le Cheikh dit à l’assistance : « J’ai agit de la sorte pour qu’il n’ait pas de mauvaise appréhension à mon égard et que cela le perde. Il pense que je ne peux pas être un jour démuni de tout. Et cette pensée aurait pu le perdre ! »

Le Soufi qui adore Dieu n’a d’autre Seigneur que Dieu. C’est pourquoi, qui le cherche ailleurs ne le trouvera pas. Que celui qui espère qu’il va lui dire ce qu’il fait et comment il le fait déchante, car le Soufi n’a affaire qu’avec Dieu et qui a affaire avec Dieu….

Comme le disait Cheikh Al Islam Elhadj Ibrahim Niass : « Si on a des soupçons sur moi, je vérifie s’ils sont avérés. Si c’est le cas, je me repens auprès de mon Seigneur et Lui demande pardon pour qu’il m’éloigne définitivement de ce comportement. Si ce n’est pas le cas, je me dis que la parole soupçonneuse ne réside pas en sa destination mais en son origine et je l’ignore. » Cela peut aider à servi de leçon.

Paroles d’un Soufi

source: BayeInternational

Laisser un commentaire