LES ORAISONS ESSENTIELLES DE LA TARIQA TIDJANIYA – Les conditions de validité (suite et fin)

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3 – Cacher les parties intimes comme pour la prière que ce soit l’homme ou la femme.
4 – L’intention : Sidi Arbi ibn Sa-ih (qu’Allah l’agrée) dit dans le Boughiyat : « Il est un devoir de mettre l’objectif de l’accomplissement du Ouird si c’est celui du matin ou du soir, car une intention générale n’est pas suffisante. L’adoration du cœur est l’intention tandis que les actes sont l’adoration des membres ».
C’est un acte du cœur qui n’a point besoin d’être accompagné de paroles.


5 – Cesser de parler du début du Dhikr jusqu’à la fin sauf en cas de nécessité.
Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit dans une lettre : « Quant aux paroles étrangères au Ouird et au Wadhifa, si elles sont nombreuses, elles annulent les oraisons et celui à qui
cela survient doit les reprendre depuis le début ».


Il est dit dans le Boughiyat de Sidi ‘Arbi ibn Sa-ih (qu’Allah l’agrée) : « Une ou deux paroles prononcées ne nuisent pas à la validité des Oraisons. Ainsi était l’attitude des compagnons de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) qui ne parlaient pas sauf en cas de nécessité, ils se contentaient
de faire signe de la tête ou de la main si cela suffisait à faire comprendre, sinon ils répondaient par un ou deux mots. Par contre si c’est le père ou la mère, alors on doit leur répondre sans limites, car la
piété filiale est un des devoirs recommandés par la Tariqa
».
Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui n’est pas bon envers ses parents, son cheminement sur la voie ne lui sera pas facilité ».
L’oraison n’est pas rendue nulle par la réponse verbale aux parents, de même pour la femme envers son mari (et non l’inverse), et le disciple envers le Cheikh éducateur.
Il est un devoir pour celui qui manque à une de ces conditions de validité de refaire l’oraison en question même après une longue durée.

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