Cheikh Ibrahima Niass. (Extrait ziar 1969), Vous n’êtes pas sans savoir aussi que le cœur peut devenir sale……

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Dorénavant, ce qu’exige cette religion et ce qu’il convient de faire, c’est d’être toujours ensemble.
Sinon ne restons pas trop longtemps sans se voir.
Essayons de se rencontrer tant soit peu, même si les rencontres se font rares.

Par ailleurs, si vous parvenez à honorer l’ensemble de vos obligations et par la suite vous vous rassemblez dans le but de revenir ici.
Tout en sachant que le cœur peut être couvert de rouille de la même façon que le fer, il doit alors être dérouillé.
Vous n’êtes pas sans savoir aussi que le cœur peut devenir sale de la même manière qu’un vêtement, il doit alors faire l’objet d’un lavage.

Et dans ce contexte vous venez vers moi en guise de ziar pour l’amour de Dieu.
Ceci est une très bonne chose.

Mais aussi ceci a une origine, en effet, ce Coran que Dieu a fait descendre sur nous, Il y a dit: « les serviteurs, lorsqu’ils ont fait du tort à leurs propres personnes, s’ils venaient à toi en implorant le pardon d’Allah et si le Prophète demandait le pardon pour eux, ils trouveraient, certes Allah, très Accueillant au repentir et Miséricordieux».

Ce verset était descendu sur le prophète mais le pronom « toi » [s’ils venaient à toi] renvoie toujours à celui qui est actuellement présent.
Le prophète psl ne disparait jamais.
Lorsqu’il a physiquement quitté ce monde, Abu bakr était présent, après Omar, après Ousmane, par la suite Alioune.

Viennent ensuite les dirigeants des écoles islamiques, en l’occurrence Malick, Châfi, Abu Hanifata et Ahmed ibn handbal.

Après ces gens, les guides des voies l’ont succédé, jusqu’à Cheikh Ahmed Tidjane qui avait dirigé, jusqu’à aujourd’hui. Ceci ne cessera jamais.
Et je pense bien que je suis en train de m’adresser à ceux qui comprennent (Baye insinue ici qu’il est le successeur du prophète).

Donc jusqu’à présent, il n’y a aucun changement, ce qui était auparavant reste toujours ce qui est actuellement.

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