Après ses brillantes et bénéfiques études, son père entreprit de le marier à une noble.
A quelque temps de là, ses deux parents moururent le même jour, des suites d’une épidémie et furent enterrés dans un même tombeau. Le Cheikh resta un an ferme avec sa femme avant de succomber à l’appel de la Lumière Divine qui fait retentir la poitrine des hommes. Lorsque cette lumière fuse dans le cour de ceux qui s’isolent pour Dieu dans le déroulement de l’Unicité Divine, ceux-ci ne pourront que foncer en direction de ce qui procure cette connaissance.
Ainsi la poitrine du Cheikh (RA) chauffait de par ces lumières et ses yeux versèrent de chaudes larmes à cause de l’amour qu’il avait pour la présence de Son Seigneur.
Il entreprit donc d’aller à la recherche des amis de Dieu, les saints, pour, grâce à eux, se diriger vers Son Seigneur. Et cela parce que Dieu a fait savoir que pour parvenir à Lui, il faut un unificateur (Wasîla), Cor., S.5, V ; 35 et S.17, V. 57. C’est cela qui fait que les hommes se relient entre eux afin de parvenir au Seigneur.
Ne voulant pas enfermer sa noble femme dans sa maison paternelle, qui était sans ses parents, et ne voulant pas non plus l’embarquer dans des voyages dont il ne connaissait ni l’itinéraire ni les points d’ancrage et en en sachant les difficultés, il la répudia afin de la libérer et permettre ainsi de refaire sa vie.