Kashiful Albass – LA LEVEE DES EQUIVOQUES LES REALITES DU SOUFISME ET L’ORIGINE DE LA TRANSMIS- SION DES ZIKR (Partie 1)

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Ceci est le premier chapitre, qui traite des réalités du soufisme et de
l’origine du Zikr. Qu’Allah nous guide vers la véracité du propos, c’est lui
qui guide vers le droit chemin.
Le soufisme, (Tassawwuf) : Il a une dimension ; un thème ; un ins-
taurateur ; un nom ; une aspiration ; une sagesse ; des questions ; une
grâce ; une relation et des fruits.
Sâwi a dit : « Quiconque entre dans ceci est tenu d’en connaitre ces
dix préceptes : « Il doit savoir ces dix points avant que d’y pénétrer, afin
de cerner la réalité même de ce qu’il recherche. » Jusqu’à la fin. Et
d’autres qui ont ordonné ceci ont dit:
-La dimension et le thème et puis l’instaurateur,
-Et le nom ; l’aspiration; la sagesse de la loi,
-Démontrent les questions de la grâce,
-Et à la relation de sa très haute utilité,
-La vérité pour l’aspirant est de devoir réunir tout ceci,
-Dans la connaissance de ces Dix, et de leurs différences,
-Avant d’entamer la recherche de la connaissance,
-Afin d’être clairvoyant en ce qu’il recherche.
Concernant la dimension du soufisme, c’est tel que le dit Zaroûq :
« La dimension et la nature même du soufisme peuvent être définies jus-
qu’à Deux mille fois, mais toutes les définitions ne font qu’attester de la
seule vraie, qui se trouve être l’aspiration à Dieu. Dieu seul sait. »
Il est dit dans Iqâzil Himam par l’imam Djouneïd que c’est : « Que
Dieu te fasse mourir et puis revivre, en lui. » Il dit ensuite : « C’est se
remettre totalement à Dieu et à rien d’autre. » Un autre a dit : « C’est en-
trer dans toutes les bonnes qualités et sortir de tous les défauts.» Un au-
tre a dit : « C’est un ensemble de sublimes vertus, en un temps vertueux,
en des hommes vertueux. » Un autre encore a dit : « Tu ne possèdes rien
et rien ne te possède. » Un autre dit : « C’est entraîner l’âme à accomplir
ce que Dieu désire. » D’autres ont dit : « Le soufisme ne consiste nulle-
ment à se vêtir de laine et de haillons, mais à acquérir un bon comporte-
ment ainsi que des vertus. » Un autre dit : « Le soufisme ne consiste pas
à se vêtir de guenilles ou à verser des larmes lors de séances de litanies
(Zikr) ; à pousser des cris, danser ou basculer dans l’allégresse comme un
simple d’esprit, mais plutôt à être sain de mœurs ; à se conformer à la
vérité, au coran et à la religion. » De même que d’autres paroles profé-
rées par d’autres saints et qui, toutes, prouvent les propos de Zaroûq.
Il rapporte toujours, dans Iqâzil Himam des propos qu’il tient de za-
roûq qui les tient de l’Imâm Malik : « Celui qui s’adonne au soufisme en
dehors de la connaissance de la loi révélée est un hérétique (zîndîq) ; ce-
lui qui détient la connaissance de la loi révélée sans le soufisme est un in-
fidèle (fâsiq) et celui là qui réunit les deux est dans la vérité. Concernant
le fou initial, il a rejeté toute la loi révélée, (charia) alors que les citations
du second ne sont pas pures au point de le positionner au delà du péché.
Le troisième est celui qui se trouve dans le vrai. Il est dans la réalité, car
il ne peut y avoir d’existence en dehors de la vérité et l’on ne saurait être
complet sans elle. La jonction des deux aspects est essentielle pour la
proximité.

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